Chanter l'Icône
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Chanter l'Icône
Oeuvre musicale, visuelle et littéraire
Musicatreize, Michel Pétrossian et Raphaëlle Ziadé présente
Chanter l'Icone
15h30
Introduction (5 minutes, conférence et hymne religieuse)
Dévoilement (35 minutes – conférence, création et vidéo)
Chanter l’icône (20 minutes, œuvre musicale intégrale en version de concert).
16h30
Coupe de champagne et Tea time
Tarif : 80€ par personne
Au delà du spirituel, les thèmes abordés par la conférence seront les cinq lieux évoqués dans l’icône : Damas, Crète, Jérusalem, Venise, Constantinople, la rencontre entre Orient et Occident ainsi que la symbolique des couleurs utilisées.
De la rencontre de la conservatrice du Petit Palais et historienne Raphaëlle Ziadé, du compositeur et archéologue Michel Petrossian et du chef d’orchestre et de choeur Roland Hayrabedian est née l’idée d’une oeuvre commune dans laquelle se rencontrent icônes byzantines du XVIIe siècle et musique d’aujourd’hui. La conférence se base sur l’icône «En toi se réjouit toute création», de Franghias Kavertzas (Crète - entre 1615 et 1648).
Le texte de Raphaëlle Ziadé, une hymne orthodoxe grecque du XIVe siècle et la tradition copte éthiopienne sont les bases de la musique de Michel Petrossian.
Pendant que le texte de la conférence dévoile peu à peu l’icône grâce à la création vidéo de Samuel Bester, diffusée en temps réel, la création musicale chantée par Musicatreize se construit en parallèle.
Au-delà du spirituel, les thèmes abordés par la conférence sont les cinq lieux évoqués dans l’icône : Damas, Crète, Jérusalem, Venise, Constantinople, la rencontre entre Orient et Occident ainsi que la symbolique des couleurs utilisées.
Musique Michel Petrossian
Direction musicale Roland Hayrabedian
Texte Raphaëlle Ziadé
Vidéo Samuel Bester
Musicatreize Céline Boucard, Kaoli Isshiki-Didier, Claire Gouton
Estelle Corre, Madeleine Webb, Laure Ilef
Xavier de Lignerolles, Samuel Zattoni-Rouffy, Thibaut Givaja
Patrice Balter, Cyrille Gautreau, Jean-Manuel Candenot
LES AUTEURS
Raphaëlle Ziadé
Titulaire d’un doctorat en sciences des religions, Raphaëlle Ziadé a été pensionnaire à l’École Biblique et archéologique française de Jérusalem puis ATER à Paris-Sorbonne. Elle est ensuite chargée de mission au Musée d’histoire de Beyrouth puis conseillère scientifique auprès de l’IMA-Paris.
Actuellement, Raphaëlle Ziadé est conservatrice du patrimoine, responsable du département des arts byzantins du Petit Palais musée des beaux-arts de Paris, où elle a supervisé l’installation de la salle consacrée au christionismes d’Orient. Commissaire d’exposition (dont la fameuse «Chrétiens d’Orient»), elle est aussi l’auteure de plusieurs articles édités dans les revues spécialisées en histoire de l’art et archéologie et est conférencière auprès de l’EPHE, l’EHESS, Panthéon-Sorbonne ou le Collège des Bernardins.
Michel Petrossian
Attiré par le monde de l’art dès son enfance, ayant commencé par la peinture, le violoncelle et la guitare, il se tourne ensuite vers la composition. Diplômé du CNSMD de Paris - où il co-fonde l’ensemble Cairn - il bénéficie rapidement de commande en France et à l’étranger.
Michel Petrossian se passionne pour les civilisations anciennes, apprend une dizaine de langues, obtient un master de lettres classiques et séjourne à l’École Biblique archéologique française de Jérusalem. Il investit à nouveau la composition avec un regard neuf. Son concerto pour piano in the wake of Ea remporte le prix de compositition du concours Reine-Élisabeth de Belgique (2012).
En 2015 commence sa collaboration avec Musicatreize par Horae quidem cedunt... inspiré par et lié au film Les Saisons de Artavazd Pelechian (création au Festival d’Aix-en-Provence). Suivent Amours sidoniennes, pour choeur d’hommes et ensemble instrumental, Chanter l’icône et Le Chant d’Archak (co-commande Musicatreize / Maîtrise de Radio-France).
Également écrivain et conférencier, Michel Petrossian reçoit le prix littéraire de l’OEuvre d’Orient. Lauréat du Grand Prix lycéens des compositeurs en 2023, il travaille sur un opéra dont la création est prévue en 2025 à Genève. Il compose Quadrature I et II pour le film En Fanfare d’Emmanuel Courcol qui connait un grand succès au cinéma en France et à l’international.
Samuel Bester
Franco-Allemand né en 1975 à Genève, Samuel Bester est initié à l’art dès sont plus jeune âge. Il suit des études d’arts appliqués à Nîmes et poursuit ses recherches à l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg où il suit l’enseignement de Jean-François Guiton qui lui révèlera l’importance que l’audiovisuel aura dans sa recherche artistique. La poésie et la philosophie sont les deux moteurs littéraires principaux pour enrichir l’inconscient visuel qu’il cherche à transmettre. En exploarant l’ambiguïté par l’intermédiaire de la variation, la déformation ou l’accident, il essaye d’augmenter la dynamique entre la perception, l’interprétation et l’émotion.
Utilisant un langage poétique souvent métaphorique, il veut amplifier la curiosité en créant des arrangements qui produisent des images mentales. Les significations apparentes se brouillent. Le temps et la mémoire jouent toujours une fonction clé. Aux frontières des genres, ses films, ses compositions acousmatiques ou ses installations sont souvent d’inspiration documentaire et poétique. Son travail protéiforme est présenté dans des festivals de courts-métrages, de cinéma expérimental, d’art-vidéo, dans des galeries, des concerts ou dans le spectacle vivant.
LES INTERPRÈTES
MUSICATREIZE
Musicatreize a été créé en 1987 par Roland Hayrabedian. L’ensemble depuis ce jour défend le répertoire du XXe siècle, augmente et diversifie ce répertoire par de nouvelles oeuvres, confronte les époques et les esthétiques et a établi dans le sud de la France un outil privilégié de création musicale.
Ensemble à géométrie variable, Musicatreize explore l’univers vocal sous toutes ses formes, de 12 voix a cappella aux oeuvres pour choeur et orchestre en passant par le théâtre musical. La mise en regard des esthétiques permet de trouver les liens entre Roland de Lassus (Prophetiae Sibyllarum) et Maurice Ohana (Office des oracles), Franz Schubert (Gesang der Geister über den Wassern) et Michel Petrossian (Amours sidoniennes) ou encore Clément Janequin (Il estoit une fillette) et Philippe Schoeller (Eros- One).
Se refusant à toute chapelle esthétique, Musicatreize sert la création musicale dans ce qu’elle a de plus intrinsèquement sensible et original avec le désir de mettre en avant un esprit méditerranéen. L’éventail des courants de pensée musicale va d’Alberto Posadas à Tapio Tuomela, d’Edith Canat de Chizy à Oscar Strasnoy, de Lucien Guérinel à Zad Moultaka ou de Gérard Grisey à Alexandros Markeas. Musicatreize a souvent été la première expérience d’écriture vocale de nombreux jeunes compositeurs.
En près de 40 années d’existence, Musicatreize a su créer une relation sur le long terme entre interprètes, compositeurs. Avec plus de 300 oeuvres nouvelles, le plus souvent organisées en cycles (Les Berceuses, Les Sept contes, Odyssées dans l’espace, Voix Prioritaire, Trois Cantates policières, Les Douze lettres à Elise, Les Douze travaux d’Hercule) et toujours accompagnées d’actions parallèles, Musicatreize a ainsi pu tisser une lien solide avec ses publics.
En 2007 Musicatreize obtient une Victoire de la Musique Classique – catégorie Ensemble de l’Année. L’ensemble (et sa salle attenante) est depuis 2020 Centre national d’art vocal (CNAV), lieu de ressource et de coordination des pratiques vocales polyphoniques en région Sud.
Ensemble de notoriété internationale, Musicatreize s’est produit ces dernières années en Espagne, Italie, Colombie, Arménie, Etats-Unis et prévoit prochainement des concerts en Suisse, en Allemagne et en Chine.
ROLAND HAYRABEDIAN
Roland Hayrabedian crée en 1978 le Choeur Contemporain puis Musicatreize en 1987. Il a dirigé le long de sa carrière de nombreuses formations orchestrales (Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre national de Lorraine, l’Orchestre philharmonique de Marseille, l’Orchestre national d’Avignon, l’Orchestre national de Cannes, …) et vocales (Choeur de Radio-France, Maîtrise de Radio-France, National Choir of Ireland, Nederlands Kamerkoor, Choeur de la Radio Lettone, …) et a collaboré avec les percussions de Strasbourg, Musique Vivante, Musique Oblique, 2e2m, TM+, l’ensemble Itinéraire, ou United Berlin Ensemble ainsi qu’avec des solistes de renom tels Victoria Harmandjieva, Elena Rozanova, Jean-Claude Pennetier, Jay Gottlieb, Henri Demarquette, Frédéric Audibert, Francesco D’Orazio, Jean-Marc Aymes, Pascal Contet, Nathanael Gouin, Selim Mazari, etc.
Il compte plus de 30 disques sous sa direction musicale dont plusieurs ont obtenu des distinctions exceptionnelles.
Avec Musicatreize l’axe central reste le travail avec les compositeurs d’aujourd’hui : Edith Canat de Chizy, Zad Moultaka, Oscar Strasnoy, Michel Petrossian, Philippe Schoeller, Alexandros Markeas, ...
Le nom de Roland Hayrabedian est très lié à celui de Maurice Ohana, compositeur dont il est un des plus fidèles interprètes et dont il a enregistré la presque totalité de l’oeuvre vocale.
Attiré par la musique de scène, Roland Hayrabedian collabore avec de nombreux metteurs en scène, chorégraphes et vidéastes comme récemment Jeanne Debost, Thierry Thieu Niang, Sybille Wilson, Philippe Carbonneaux, Samuel Bester,…
Considérant que la pédagogie et la transmission sont une part égale de son travail d’interprétation, il a été professeur de direction de choeur au CRR de Marseille de 1984 à 2019, directeur musical de l’Orchestre des jeunes de la Méditerrannée de 2002 à 2005 et intervenant à l’Académie vocale contemporaine du Festival d’Aix-en-Provence en 2010 et 2011.
Roland Hayrabedian enseigne actuellement la direction d’ensembles vocaux et instrumentaux à l’Institut d’enseignement supérieure de la musique (IESM) d’Aix-en-Provence et se consacre par des masterclasses au perfectionnement des jeunes chefs de choeur et d’orchestre.
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